Les problématiques politiques et raciales y étant abordées semblent toujours résolument modernes, et poussent à la réflexion. L’exposition se segmente en trois grandes parties: une première traitant de la fin de l’esclavage, où vous pourrez admirer les traités signant son abolition, des croquis de Baudelaire ou des tableaux de Biard ou Géricault par exemple; une deuxième s’étalant de 1850 au début du XXe siècle, où l’on passe au modèle d’atelier et à la présentation d’Olympia et de ses déclinaisons; puis une dernière couvrant une période plus contemporaine, mettant en avant les personnalités noires de la première moitié du XXe siècle et exposant entre autres les éclatants tableaux de Matisse après son passage à Harlem. L’évolution se veut morale et esthétique, et à mesure que les techniques se multiplient, on progresse également d’un portrait fidèle du modèle noir à des représentations plus variées, protéiformes voire oniriques (dans la peinture France Kees Van Dongen ou Rousseau par exemple).